Retour sur ma première expérience d’Ironman de Nice le 24 juin 2018…

Le vendredi avant la course, je suis allée chercher mon dossard, mes bracelets… j’avais les jambes en coton tellement j’étais prise par le stress, l’excitation, un mélange de sensations, d’émotions, pas désagréable, mais quelque peu bizarre. Une montée d’adrénaline en fait ! Alors que j’allais simplement retirer mon dossard !
J’ai cherché mon prénom partout sur le signe Ironman… 2800 inscrits, fallait chercher pour se retrouver ! Chose faite ! Je suis contente, même un peu fière !

morgane moinard iron man

Mais quand ça ne veut pas, ça veut pas ! J’étais prête, bien entrainée mais malheureusement, pleins de péripéties ont montré que cette année je ne devrais pas passer cette ligne d’arrivée ! Je n’entendrai pas « you are an Ironman ! » pas cette année en tout cas.

Déjà, mon réveil ne sonne pas le matin ! Je me lève 1h plus tard que prévu, départ de Saint-Jeannet ou j’habite à 5H30 du matin ! Heure où j’aurai dû arriver dans le parc à vélo !
Gros stress, gros coup de flip ! Je ne vais pas pouvoir aller voir mon vélo, vérifier si les pneus sont toujours bien gonflés, mettre mes barres et mes gels sur mon vélo… le parc à vélo ferme à 6H, je n’y serai jamais !

Par chance, j’arrive pile à 6h, je peux finalement tout faire mais dans le speed !
Ensuite je m’habille pour aller nager, mais j’oublie ma crème dans le cou pour éviter les brûlures liées au frottement, résultat, je n’y manque pas, je suis brulée, mais je sors de l’eau contente. Je vérifie sur ma montre, 4,2km en 1h16… Bon j’ai nagé un peu plus mais tout s’est bien passé.

Je cours vers la zone de transition, me cogne l’orteil sur la petite marche en récupérant mon sac transition vélo ! Dans l’euphorie, je ne sens rien, je n’y pense pas !
Je chevauche mon vélo et hop me voilà partie tout sourire, contente d’être là. Arrive la première difficulté, la côte de la condamine, c’est une côte de 500m à 13 % au 20ème km. Elle est courte, mais elle fait mal, mais ce n’est pas grave je sais que 2 km plus loin, je vais avoir le bonheur de voir ma famille, mes enfants, ils sont là, ils m’encouragent. Je pense alors, « j’espère qu’ils sont fiers de leur maman ». Ça me donne des ailes, je ne me pose pas de questions, j’appuie sur les pédales. J’arrive à Saint-Jeannet, j’ai le bonheur de les revoir, ainsi que toutes mes amies, qui ont fait une belle banderole à mon Nom.  Je suis bien, j’ai le sourire, je ne souffre pas, je continue mon petit bonhomme de chemin, sans trop me ménager jusqu’à la prochaine difficulté.

iron man morgane

Enfin arrive la montée vers le col de l’ècre. Environ 21 km de montée, alors j’en garde sous la pédale, je m’économise, il me reste encore 90km environ. Bref tout se passe bien, jusqu’à ce que ma patte de dérailleur casse dans la dernière difficulté du parcours vélo…
Je me vois contrainte à l’abandon. Les larmes coulent, je ne les arrête plus. Je suis anéantie, dégoûtée. L’arbitre arrive est me prend mon dossard. C’est officiel, abandon ! Je pleure de nouveau, mais c’est comme ça. Je ne peux rien faire de plus que d’attendre une voiture qui me remonte jusqu’à ma famille.

G4 VETEMENT CYCLISME ART

Alors c’était une belle expérience, un beau début d’Ironman. Je garde de bons souvenirs, car malgré tout, ils me serviront pour l’année prochaine. Et oui je dis bien l’année prochaine car ce n’est que partie remise !
Je veux entendre au moins une fois « you are an Ironman ».

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