Morgane Moinard : Nouvel objectif Ironman 70.3 de Nice

Morgane Moinard, est une prof de sport, mère, et ambassadrice de la marque G4…Et si vous vous rappeler bien nous avons suivi ce printemps sa préparation pour son 1er Ironman. Si vous avez raté l’article nous vous invitons à le lire ici !

Voici sa préparation pour l’Ironman 70.3 de Nice :

Difficile de se démotiver après un abandon pour incident mécanique sur l’Ironman de Nice, mais il était évident que je n’allais pas rester sur un échec. Alors je me suis inscrite sans plus attendre à l’Ironman 70.3 de Nice.

Pensant continuer ma préparation comme je l’avais fait pour l’Ironman, enthousiaste, tout n’était que formalité ! Finalement gros retour de manivelle, l’adrénaline étant retombée après mon abandon et le système parasympathique ayant complètement lâché, ça a été très difficile de reprendre l’entraînement et de retrouver de la motivation.  J’ai eu comme l’impression de tout reprendre à zéro ! En ce qui concerne l’entraînement, je continue dans la même lignée. J’essaie de travailler et de m’améliorer en puissance, que ce soit à vélo et en course à pieds.

J’aurai voulu mettre à profit ce temps supplémentaire pour progresser un peu en course, mais manque de motivation. Alors je reprends tranquillement et on verra. Je me dis que si j’étais prête pour un Ironman, je serai forcément prête pour le 70.3. Même si l’effort se gère différemment.

En tout cas, les miracles n’existent pas, je sais que ce sera difficile en course car je n’ai pas assez travaillé pour progresser. D’autant plus que c’était les vacances scolaires, ce qui signifie que j’étais avec mes enfants et donc plus difficile de trouver des créneaux pour s’entrainer, ajouté à la chaleur caniculaire que l’on a eu cet été, tous ces facteurs m’ont empêchée d’être productif et au meilleur de ma forme.

Quand j’avais des séances courtes, je laissais les enfants à la maison, sauf s’il voulaient venir avec moi, dans ce cas ils prenaient leurs vélos et je les suivais. Mais l’entraînement n’est pas aussi efficace que seule car il faut toujours être vigilante et présente. Pour rouler, heureusement que le home trainer existe, et Netflix… 😊. Et enfin pour nager, je laissais les petits chez ma voisine… bref, on s’organise comme on peut.

Au mois d’août c’était plus facile, mon mari était présent, j’ai donc pu reprendre plus sérieusement l’entraînement. Nous allions à la plage avec les garçons, ils faisaient du paddle et moi pendant ce temps-là, je nageais.

Je suis allée repérer le parcours vélo. Le finish reste le même que l’Ironman, mais le début… quand vous partez de la promenade, vous arrivez sur Saint-Laurent du Var, et là c’est un petit mur qui vous attend. Je ne pense pas essayer une performance dans ce passage… directement tout à gauche, je mouline, dans cette première bosse (environ 800m à 12 %) puis du plat pendant 150m afin de récupérer avant de ré attaquer une autre bosse, moins difficile mais plus longue. S’ensuit des faux-plats montants avec une prise au vent constante, puis deux autres bosses je crois, pour arriver sur la corniche Saint-Laurent du var.

Après ce début quelque peu casse-pattes, se présente devant moi le Col de Vence, 9 km avec une moyenne de 7/8 % je crois. Alors même si je le connais par cœur, car j’habite pas très loin et que je l’empreinte souvent, (Il m’arrive même parfois de faire mes intensités dedans). Il n’empêche que je déteste la première partie. Mais quel soulagement une fois arrivée là-haut ! Il ne reste plus que la montée de Coursegoules avant de redescendre sur la promenade. (Mais attention au vent). Au vu de la difficulté du parcours, il faut se sentir à l’aise sur son vélo, c’est pour cela que j’ai opté pour un cuissard G4, la peau de chamois est d’une qualité irréprochable !

Pour ce qui est de la course à pied, elle se déroulera sur la promenade des anglais, alors je m’entraîne un peu sur le plat pour voir ce que je vaux. Mais sinon j’aime bien monter dans les Baous. De toute manière j’ai beaucoup de mal à progresser alors c’est assez décourageant. Mais je me dis que je verrai le jour J. Je fais avec…