ELLE & G4 - Le vélo au féminin : Toute une histoire

Dans l’article d’aujourd’hui, nous vous proposons un petit bout d’histoire concernant les femmes et le vélo. Comme vous avez pu le constater, à travers ELLE & G4, nous souhaitons développer le vélo féminin et offrir aux dames le même confort et la même technicité que pour ces messieurs avec une touche féminine que seul G4 a le don de créer. Un objectif de taille à l’échelle mondiale alors que nous observons encore des inégalités marquantes.

Si la bicyclette a su émanciper les femmes dès le XIXe siècle, elle est devenue aujourd’hui un véritable symbole d’indépendance. Ce phénomène libérateur a de nombreuses facettes, et pour cause ! Bien-être, défoulement, dépassement de soi, mais surtout la possibilité de voyager, d’être mobile. Malheureusement, les générations précédentes n’ont que très peu participé à la progression vers plus d’égalité des genres par le vélo. Le premier club de cyclisme féminin n’a vu le jour que 100 ans après l’invention de la « machine dites vélocipède ».

Aujourd’hui, le vélo demeure toujours interdit aux femmes dans certaines régions. En Afghanistan par exemple, c’est une véritable révolution que mène l’équipe féminine de cyclisme, surnommée les « Petites Reines de Kaboul ». Il est également interdit de circuler à vélo pour les femmes dans la bande de Gaza, dirigée par le Hamas. Or le changement c’est maintenant. Pour que les femmes profitent pleinement de cette activité, il faut simplement rendre la bicyclette plus accessible aux femmes. Lorsqu’une ville favorise les infrastructures adaptées et sécurisantes pour tous les cyclistes, la proportion de femme pratiquant le vélo augmente. Cela peut s’expliquer par le fait que les femmes sont plus prudentes face aux risques, et donc plus sensibles aux aménagements urbains. Elles optent volontiers pour la bicyclette, à condition de rouler sur des voies sécurisées et calmes.

Les « Petites Reines de Kaboul » forment l’équipe afghane de cyclisme féminin.

Les femmes aiment le vélo et le vélo aime les femmes.

Le blog « Elles font du vélo » a constaté que plus le nombre de cyclistes dans une ville est important, plus une proportion importante de femmes pratique le vélo. À Strasbourg par exemple, ville dans laquelle la pratique du vélo est encouragée et les infrastructures bien développées, les femmes sont presque aussi nombreuses que les hommes à faire du vélo (48% contre 52%). Observons ce qu’il se passe en dehors de l’Europe, comme aux USA par exemple. Un sondage de 2015 estime que 82 % des américaines ont un point de vue positif par rapport au vélo. Et pour cause, ses avantages sont nombreux : accroissement de l’espérance de vie, diminution du risque d’attraper une maladie grave, une meilleure tension quotidienne, etc…

Voici quelques statistiques recueillies sur Internet :

  • De 2003 à 2012, le nombre de femmes à vélo a augmenté alors qu’il a baissé de 0,5% du côté masculin.
  • 60 % des propriétaires de vélos âgés de 17 à 28 ans sont des femmes. Et comme nous, nombreuses sont les initiatives qui adaptent l’offre du marché aux femmes.
  • 1,9 millions de femmes se rendent régulièrement au travail à vélo en 2011 en Amérique.
  • Le nombre total de femmes qui vont travailler à vélo a augmenté de 56% de 2007 à 2011.
  • Les femmes représentaient 37% du marché du vélo en 2011, dépensant 2,3 millions de dollars aux USA.
  • Il y a plus de 630 blogs actifs liés à la thématique des femmes à vélo, et nous sommes fiers d’en faire partie !

Les initiatives sont de plus en plus nombreuses et pertinentes pour rendre le vélo parfaitement égalitaire. Malgré l’absence de tradition cycliste, les États-Unis débâtent énormément de la pratique du vélo au féminin. Comme à son habitude, là-bas la situation bouge vite et de manière créative. Muriel, éditrice en chef du blog Elles font du vélo, partage deux des initiatives les plus populaires en Amérique : www.worldbicyclerelief.org/women-in-motion et www.bikeleague.org/content/women-bike-funding.

Ce sport de bien-être incontournable suscite de plus en plus d’intérêt chez les personnes désireuses de mélanger fitness et évasion. Son histoire passionnante rappelle à quel point il est important de traiter les cyclistes d’égal à égal, peu importe leur sexe. À ce titre, nous dédierons plusieurs sujets concernant les femmes et le vélo à l’avenir. Notre objectif est de promouvoir le vélo féminin, notamment par le biais de ELLE & G4 et vous faire vivre des aventures féminines, des défis, entraînements ou coaching, des études techniques, des tests sur nos vêtements G4 haut de gamme conçus pour Elles, et bien sur vous faire partager les réactions de notre communauté féminine qui continue de grandir en suivant l’inspiration G4 : la performance élégante.

Nous espérons que cet article vous a plu et que vous serez nombreux à nous lire lors des prochains épisodes. Pour conclure cet article historique, nous vous partageons quelques mots d’un des prédécesseurs du mouvement cyclisme féminin et qui, à cette époque, a mis l’accent déjà sur l’importance du vêtements vélo pour les dames.

Georges Montorgueil écrivait dès 1897 dans Les Parisiennes d’à présent:

« La bicyclette égalitaire et niveleuse a créé un troisième sexe. Ce n’est pas un homme, que se passant en culottes bouffantes, le mollet libre, la taille dégagée et coiffée d’un canotier. […] Est-ce une femme ? Le pied hardi, la démarche vive, les mains dans les poches, vaquant à son gré et sans compagnon, s’attablant aux terrasses, les jambes croisées, le verbe osé : c’est un bicycliste. »

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